La réforme de la consitution

La transformation selon le Président Emmanuel Macron vise également à changer les racines de l’homme politique français. Fini le métier à vie, représenté par un Jacques Chirac, laissons la voie à l’élu qui travaille entre diverses activités professionnelles à la tâche de parlementaire en activité pour le intérêt général. À l’image du président Emmanuel Macron qui souhaite exécuter le boulot en deux mandatures de cinq années. Ensuite, on passe à autre chose. C’est cela la démocrature rénovée selon Macron. Mais il ne faut pas tout stopper là. La majorité présidentielle veut marquer cette rénovation de la représentation dans le marbre constitutionnel sous la formulation toute simple: “interdiction du cumul de plus de trois mandats identiques à la suite”. L’opinion publique est heureux. D’après Harris Interactive, les Français sont à 94% d’accord avec ce précepte. Il était par ailleur rédigé en toutes lettres dans le projet du candidat Emmanuel Macron. Comment expliquer ainsi la bronca des partis présentés à l’Assemblée et au Sénat, exceptés parti présidentiel et le MoDem de François Bayrou? Parce que c’est aller à l’encontre une symbolique forte. La volonté de protéger le Contrat à durée déterminée pour les élus du pays heurte de fait le souhait de fonctionnement du pouvoir législatif. De fait, les citoyens doivent conserver la capacité de désigner ceux qu’ils souhaitent autant de fois qu’ils le souhaitent. Mais aussi, la professionnalisation du personnel politique, qui se bonifie avec des mandats, est une preuve de maitrise face à un gouvernement puissant. Dans un pays stigmatisée par le manque de balance des pouvoirs à l’encontre des Élus, la faiblesse des élus n’est pas souhaitable. L’enjeu derrière la façade populaire de la réforme de la consitution prochaine. La République En Marche a notamment de très bons arguments à opposer à cette inquiétude. La modification de monde se repose sur les règles non-cumul des mandats (déjà en vigueur), baisse du nombre de parlementaires, limite des mandats dans le temps à trois dans tous les cas.