Autriche: la fin d’un géant

L’entrée sur le marché d’une nouvelle console de jeu est en général un heureux événement, attendu par de nombreux joueurs et résolument festif. En général, du moins. Car pour avoir assisté en direct à la présentation de la Switch, il semble que Nintendo soit parvenu à se mettre à dos la plupart des joueurs avant même de lancer son futur bébé : un exploit ! Même de fervents défenseurs de la firme ont fait part de leur déception. Cela dit, pas tout le monde. Il y en a encore qui croient au succès à venir de la Switch. Il y a deux semaines, ma famille et moi avons par exemple effectué un voyage de groupe à Vienne en Autriche. J’y ai fait la connaissance d’un autre geek, et nous en avons discuté un soir. C’était un fan boy pur et dur, et il m’a fait les louanges de la console en long, en large et en travers. Mais je dois dire que c’est bien le seul qui m’ait tenu un tel discours, malgré tous ses arguments, je reste très pessimiste quant au succès de cette console. A mes yeux, Nintendo a vraiment commis une erreur. Sa console est un ovni, comme toujours, comme l’a été la Wii en 2006. Mais là, je doute que la console trouve son public. Le motion gaming qu’elle propose est certes plus précis que celui proposé par la Wii en 2006, mais reste au final tout à fait gadget. On le voit avec la série de mini-jeux qu’offre 1,2 Switch : ce sont des jeux dont on se lasse le plus souvent au bout de 30 secondes, et qui s’avèrent, pour certains d’entre eux, carrément consternants. Alors c’est un fait, le principe de base de la console est plutôt pas mal : le fait de marier deux consoles en une est en soi un rêve de joueur. Mais le concept n’est à mes yeux pas assez poussé pour justifier un tel achat. Les consommateurs en ont assez de se faire plumer, et le prix prohibitif de la console et de ses accessoires est un sacré rebutoir. En clair, je ne suis pas sûr que Big N se sorte de ce mauvais pas : c’est peut-être la fin du géant moustachu à laquelle on assiste là !

Sinon, j’ai fortement apprécié ce voyage de groupe. Je ne risque pas de l’oublier de sitôt. Je vous mets d’ailleurs en lien le prestataire auquel nous avons eu affaire, pour ceux qui auraient des envies d’évasion… Je vous laisse le lien vers le site spécialiste de de l’organisateur du voyage en Autriche.

Améliorer l’écosystème industriel français

Ces dernières années, des initiatives ont été prises pour améliorer l’écosystème industriel français. Le plan de 2013 pour une nouvelle France industrielle a recensé neuf grands secteurs dans lesquels il serait possible de transformer l’industrie grâce à une utilisation accrue des technologies de l’information. Selon la Cour des comptes française (Cour des comptes, 2016), il existe de vastes possibilités de relier plus étroitement les pôles de compétitivité à ces neuf secteurs clés. Étant donné que le programme actuel des pôles de compétitivité prendra fin en 2018, il est possible de renforcer les synergies entre ces neuf secteurs clés et le prochain programme des pôles de compétitivité. En outre, en 2018, la France va lancer un nouveau programme visant à promouvoir l’innovation radicale: le Fonds pour l’innovation de rupture. 10 milliards d’EUR sont financés progressivement par la vente de participations dans des sociétés sous contrôle de l’État. Il reste encore à préciser ce sur quoi le fonds mettra l’accent. Une possibilité consisterait à cibler des secteurs prometteurs dans lesquels la France est relativement bien placée, tels que l’intelligence artificielle (OCDE, 2017). La France possède un très bon capital humain dans les domaines présentant un intérêt pour l’innovation et la production scientifique. La proportion de diplômés français en sciences, en technologies, en ingénierie et en mathématiques est supérieure à la moyenne de l’UE et continue d’augmenter. En outre, les compétences en matière d’entrepreunariat et d’innovation font partie du cursus des étudiants de toutes les disciplines (Commission européenne, 2017). Le nombre des bénéficiaires du statut d’étudiants-entrepreneurs a presque doublé entre 2015 et 2016.