Faire des pintxos

Il paraît qu’à une époque, les femmes restaient au foyer et s’occupaient de la cuisine, et concoctaient de délicieux petits plats pour leurs maris quand ils rentraient du travail. Las, cette époque est révolue. Désormais, les hommes doivent se coltiner à part égale la préparation des repas. Mais je dois dire que depuis peu, j’y trouve un certain plaisir. J’essaie même de m’améliorer pour concocter des plats de plus en plus sophistiqués (enfin, tout est relatif…). Le week-end dernier, j’ai même effectué un cours de cuisine à San Sebastian. Je craignais de me sentir de trop dans un tel cadre, mais mes craintes se sont vite dissipées une fois sur place : l’ambiance était en effet franchement amicale. Et puis, je n’étais pas le seul débutant. Je craignais de me retrouver avec des cordons bleus, mais heureusement, il y avait des gens de toute sorte. Si quelques-uns avaient l’air d’avoir de l’expérience, d’autres étaient tout le contraire. Du copu, je me situais un peu au milieu. Cette différence de niveau entre particpiants aurait pu être un problème, mais à vrai dire, ça a été le contraire : les cuisiniers chevronnés assistaient en effet les moins doués et leur montraient leurs trucs et astuces. La prévenance du chef a pas mal aidé à élaborer cette solidarité de tous les instants, je dois dire : il circulait d’un fourneau à l’autre, toujours avec un encouragement au coin des lèvres. Parfois j’avais la sensation d’être un enfant qu’on complimente pour la carte de voeux qu’il a construit pour sa maman. Mais ça ne me contrariait pas, finalement. Après tout, ce n’est qu’en étant d’abord petit qu’on peut devenir grand… Le seul bémol de ce cours, au final c’est que je ne vais sans doute pas refaire les plats que j’ai pu concocter dans le cadre de cet atelier : ils étaient en effet assez complexes à préparer, et donc totalement inutile pour une cuisine familiale de tous les jours. Cependant, j’y ai tout de même découvert quelques techniques dont je ne me passe plus. Au point qu’il m’arrive parfois de me prendre au sérieux en cuisine, désormais… 🙂 Si vous cherchez à vous améliorer, en tout cas, je recommande : j’y ai passé un excellent moment. Je vous mets en lien le site où j’ai trouvé ce cours, si vous voulez jeter un oeil au menu… Pour en savoir plus, allez sur le site spécialiste de ce atelier de cuisine à San Sebastian.

 

Intensifier le développement de tiers-lieux et les espaces de coworking en Île-de-France

Le numérique favorise le travail hors des murs de l’entreprise (à domicile, dans les transports, les lieux publics), phénomène accéléré par les nouveaux modes de production en développement (innovation ouverte et ascendante, culture numérique et travail en réseau, travail collaboratif). Ces nouvelles formes de travail s’accompagnent de besoins en immobilier de bureaux spécifiques : espaces de coworking, espaces modulaires, bureaux partagés, showrooms. Des bâtiments hybrides mêlant des fonctions multiples (incubation, accueil des start-up, commerces, prototypage, fab labs, etc.) se sont développés. Ils sont souvent financés par le secteur public (Le Cargo dans le 19e arrondissement), se transformant parfois en structure de droit privé (Numa dans le 2e arrondissement) ou, phénomène plus récent, soutenus par le privé dès l’origine (halle Freyssinet et Usine IO dans le 13e arrondissement). Sur ces sites, le développement du haut débit est essentiel tant le raccordement de chaque site d’activités au réseau numérique rapide est un facteur pris en compte dans le choix d’installation d’un nombre croissant de sociétés. À Paris, au cours des dix dernières années, plus de 100 000 m2 d’incubateurs ont été construits ou sont en cours de livraison pour répondre à ces enjeux. Mais, si le cœur francilien ne manque pas de ces nouveaux lieux, le reste de la région, en dehors des campus universitaires ou des grandes écoles, reste assez pauvre. L’enjeu est désormais de mailler le territoire régional, dans des secteurs offrant des services urbains, et plus uniquement la capitale, afin que l’économie de la connaissance irrigue l’ensemble du tissu économique, des entrepreneurs et des territoires. Une entreprise délicate car les investisseurs privés sont nettement moins nombreux à « s’aventurer » au-delà de la zone centrale.