Les Démocrates veulent aller vite pour virer Trump

Alors que le monstre dur des compétitions de destitution avance, les démocrates doivent faire une pause pour tout fait rapide. Peu importe à quel point les preuves envers le PDG de Trump peuvent être engageantes – et c’est vraiment convaincant – elles ne réussiront probablement pas à retirer Trump de ses fonctions. Ce qui continue exactement d’être des objectifs plus modérés mais néanmoins utiles: réussir une poignée de républicains à la maison impartiaux (un type manifestement anéanti), persuader un minimum de quelques républicains du Sénat de rompre avec le directeur général, de transférer ouvrir le point de vue du public et créer un document traditionnel solide. Ils doivent également reconnaître les 3 principaux dangers auxquels ils sont désormais confrontés: la vitesse, les écureuils et le guano. Pourquoi la précipitation? Les démocrates, qui se trouvent actuellement au milieu des audiences du comité judiciaire de la résidence, semblent prêts à forcer un vote de destitution bien avant Noël. Mais relocaliser les menaces trop rapidement en ignorant les nouvelles données qui peuvent apparaître, ne contraignant pas les joueurs importants à confirmer et à transformer davantage que les données, permettant à l’énergie de l’histoire de s’épuiser pendant les vacances et de jouer dans les paumes de Trump. Dans le dossier de plusieurs centaines de sites, votre comité d’intelligence de la maison crée un scénario solide pour une relocalisation rapide, mentionnant qu’en raison de la «menace de nouvelles tentatives présidentielles pour provoquer des troubles à l’étranger dans votre sélection suivante, nous ne pouvons pas tenir pour faire un droit de référence jusqu’à nos initiatives pour obtenir des témoignages supplémentaires et des documents qui font leur chemin avec les tribunaux. »Mais malgré les données frustrantes contenues dans le document, l’apparence actuelle de la course ressemble beaucoup plus à de l’anxiété qu’à de la confiance en soi. Certains démocrates soulignent que les auditions ont jusqu’à présent négligé de changer le point de vue du grand public et semblent stressés de l’associer à eux. Dans leur hâte, les Home Democrats n’ont pas poursuivi l’application des assignations à comparaître contre les numéros de supervision qui ont acquiescé aux initiatives de Trump pour faire obstruction à l’enquête. La liste des citations à comparaître rejetées comprend le chef intérimaire Bright White Residence du personnel Mick Mulvaney; son assistant Robert Blair; Le représentant légal des autorités de stabilité nationales John Eisenberg; Michael Ellis, adjoint d’Eisenberg; Le conseiller du département d’État, T. Ulrich Brechbuhl; Brian McCormack, ancien chef du personnel du Power Assistant Rick Perry; et aussi des officiers par le biais du budget du lieu de travail de l’administration et des dépenses. Ils n’ont pas non plus tenté de faire exécuter des assignations à comparaître pour des dossiers vitaux en opposition à d’autres représentants et ont même fait un effort pour obtenir le témoignage de Perry, du secrétaire au Statut Mike Pompeo ou du secrétaire à la Défense Mark Esper.

Jeunesse bouillue

Il y a peu, notre service a été pas mal renouvelée, et la DRH nous a annoncé que notre équipe allait remaniée, et a donc organisé un incentive à Paris, pour que naisse une cohésion d’équipe. Seulement voilà : j’ai découvert à cette occasion que les nouveaux venus appartiennent à la génération Y. Et pas mal de mes collègues ont déchanté en les regardant, parce que travailler avec eux se révèle nettement plus dur que le politiquement correct ne le laisse entendre. Je me souviens qu’il y a quelques temps, j’avais lu un bon nombre d’articles qui cherchaient à expliquer en quoi consistaient les digital natives, quel était son manière de travailler, et comment il fallait les manager. A écouter ces articles, ces nouveaux venus allaient révolutionner positivement l’entreprise. Mais devinez quoi ? Dans la pratique, ça ne s’est pas vérifié. La promesse était pourtant excitante : des collaborateurs qui remettent en cause la hiérarchie ? Qui se sentent libres d’ exprimer clairement ce qu’ils pensent ? Qui réclament du temps libre sur heures de travail pour effectuer leurs achats en ligne et jouer à Candy Crush. Aucun de ces éléments ne paraissait poser un problème à ceux qui rédigeaient ces articles. Ceux-là n’avaient visiblement jamais travaillé dans une entreprise, parce qu’en fait, tous ces éléments font que beaucoup de digital natives des gens totalement inadaptés à l’univers de l’entreprise. Je parle d’expérience, car j’ai bossé avec beaucoup d’entre eux, et si certains font d’excellents collaborateurs, ils sont loin de représenter la majorité. Je ne suis pas le seul à avoir le sentiment qu’on perds plus de temps à les former, les cadrer qu’à travailler pour l’entreprise. En réalité, ils n’ont pas de temps à perdre dans le travail. Ils n’ont aucune intention de faire carrière dans la même entreprise. Tout ce qu’ils veulent, en vérité, c’est pouvoir devenir leur propre patron et être aussi cools que Zuckerberg. Et vivement qu’ils créent leur boîte et leur concept original, pour permettre aux autres de ne plus se les coltiner. Cependant, ils ont quand même une vertu : ce sont de sacrés fêtards. Ils ont montré tout leur talent pendant cet incentive à Paris, et force est de constater que je me suis éclaté en passant la soirée avec eux. Mais quant à travailler avec eux, il ne faut pas compter là-dessus.

L’enchainement des crises

En Europe, 1 700 milliards d’euros sont fournis aux banques par les États, sous forme de prêts ou de garanties (Heyer et Timbeau, 2012). La priorité est d’éviter les effets en cascade de la crise bancaire. Si le système bancaire est en large partie sauvé, l’impact récessif n’est pas évité. 7La crise financière se mue en crise économique dès la fin de l’année 2008. En France, l’évolution du PIB, qui avait été de + 2,3 % en 2007, n’est plus que de + 0,1 % en 2008 et devient négative en 2009 (-2,5 %). Dans la zone euro, cette année 2009 est marquée par un recul encore plus fort de la richesse produite (-4,1 %). Pour faire face au choc de demande observé au niveau mondial, les États engagent des politiques économiques très actives, notamment à travers leur composante budgétaire mais aussi par le biais des dépenses sociales dont la croissance n’est pas entravée. Il s’agit de permettre à celles-ci de jouer leur rôle traditionnel de stabilisateurs automatiques, par exemple à travers une atténuation de la perte des revenus individuels en cas de perte d’emploi. 8Ces interventions permettent un retour de la croissance au cours des années 2010-2011. Mais simultanément, et très logiquement, elles entraînent une augmentation des déficits et de l’endettement publics. Les niveaux de ceux-ci dépassent alors largement les seuils que les pays de la zone euro s’étaient eux-mêmes imposés lors de la création de leur monnaie commune. La crise prend alors une autre dimension. 9Qualifiée de « crise des dettes souveraines », elle met en lumière la dépendance de nombreux États européens à l’égard des marchés financiers. Ceux-ci, contribuant au refinancement des dettes publiques par le placement des titres correspondants, manifestent leur inquiétude quant à la capacité de certains débiteurs à honorer leurs dettes. Le risque d’une évolution défavorable des taux d’intérêt auxquels les gouvernements peuvent se procurer des fonds à court, moyen ou long terme s’accroît considérablement, aggravant encore, pour les plus fragiles, leur endettement. D’où la mise en place, en Europe, de plans d’assainissement budgétaire à l’initiative soit des gouvernements nationaux, soit de l’instance dénommée « troïka », qui regroupe le Fonds monétaire international, la Banque centrale européenne et la Commission européenne. Dans ce dernier cas, qui a concerné des pays comme la Grèce, l’Irlande, Chypre et le Portugal, l’octroi de l’aide a été conditionné à la mise en place de plans de réformes structurelles sous la forme, notamment, de privatisations d’entreprises, de diminution de l’emploi public et de flexibilisation du marché du travail. Ces mesures, censées selon leurs promoteurs contribuer à un assainissement des finances publiques et à une diminution de l’endettement de l’État, ont un impact rapide en provoquant un quasi-arrêt de la croissance économique sur le Vieux Continent. Engendrant une nouvelle augmentation du chômage et un allongement de sa durée, cette nouvelle phase de la crise économique débouche sur une crise sociale profonde, qui peut avoir des répercussions politiques importantes.